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Ces dernières années quelques études faisaient l’hypothèse d’une dangerosité des sels aluminium présents dans les déodorants.
Malgré une incapacité à prouver scientifiquement une lien avéré entre l’utilisation de ces produits et un potentiel danger pour l’utilisateur, ces dernières ont bénéficiées d’une exceptionnelle mise en lumière par les médias, qui ont décidé par eux mêmes du jugement à rendre: les sels d’aluminium sont coupables.

Sels d’aluminium = danger…un raccourci

Le verdict rendu contre les sels d’aluminium était pourtant assez hâtifs, puisque aucune étude scientifique n’était en mesure de mettre clairement en évidence le lien entre l’utilisation de produits contenant des sels d’aluminium et un risque sanitaire pour le consommateur.
Néanmoins du moment ou l’hypothèse était posé il semblerait que cela ait suffi à certains pour bannir ces sels d’aluminium sanas aucune forme de contradiction malgré des voix scientifiques qui s’élevaient pour condamner ce jugement non fondé.
Le problème principal ventant du fait que l’aluminium est présent dans l’air, dans la nourriture que vous ingérez, dans l’eau que vous buvez et que par conséquent il semblait difficile de n’accuser que les seuls produits cosmétiques.

Sels d’aluminium = Pierre d’alun

Deuxième raccourci, la pierre d’alun est un sels d’aluminium il agit donc comme les autres (et particulièrement le chlorhydrate aluminium, sur lequel portait les études).
Cette fois on s’éloigne vraiment de l’analyse scientifique, c’est à dire que comme certains supposaient que le chlorhydrate d’aluminium pouvait avoir un effet néfaste et bien tous les sels d’aluminium devaient avoir le même effet…rapide comme base scientifique non.
Et pourtant, rebelote les médias reprennent tous cela en chœur, alun = aluminium=danger

Des avis scientifique peu relayés

Le consensus scientifique n’a jamais existé sur le possible danger des sels d’aluminium et pourtant on entendait beaucoup moins les avis se positionnant sur le fait que les études mises en lumière ne pouvait en aucun cas prouver une quelconque risque :
« Mais ces études ne font pas consensus. Pour le Dr William Jacot, oncologue sénologue au centre anticancéreux de Montpellier, «le niveau de preuve est insuffisant et il n’y a aucune certitude sur les risques liés aux sels d’aluminium des antitranspirants dans le développement des cancers du sein». » (source Le Figaro)

L’avis de l’ANSM « les données épidémiologiques ne permettent pas d’établir un lien concluant entre l’exposition cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer »

Bref, il semblait bien plus efficace d’alerter le consommateur sur un possible nouveau scandale sanitaire, plutôt que d’équilibrer le dabvt en citant les élément ne faveur comme en défaveur de ce jugement.

8 ans après… un avis scientifique

Dés 2011, l’ANSM (anciennement AFSAPPS) demandaient via la commission Europénne la mise en place d’une commission d’experts pour juger de la dangerosité des sels d’aluminium.
Et en Novembre dernier, leur avis était rendu public  : » Le CSSC considère comme sûre l’utilisation de l’aluminium dans les antitranspirants, les dentifrices et les rouges à lèvres dans les concentrations usuelles des formules commercialisées »

Et qui plus est la marge de sécurité invoque semble large puisque  » la quantité d’aluminium à laquelle le consommateur est exposé avec l’utilisation de déodorants est au moins 2 000 fois plus faible que la dose identifiée comme ne provoquant aucun effet toxicologique. »

Et depuis Novembre, très peu de mots sur cet avis comparé au bruit médiatique fait sur les autres études.

Le véritable problème de ce manque de recul quant aux études publiés et cette manière de crier au loup est l’impact que cela peut avoir sur des petites structures artisanales comme les nôtres qui depuis plus de 60 ans se concentrent sur la défense d’un savoir faire manuel et sur utilisation de matières premières certifiées 100% d’origine naturelle.
En effet, ce ne sont pas acteurs de la GMS qui ont souffert des ces accusations, car il leur est facile de revoir leur formulation et de modifier la composition de leur produit.

Le nombre annuelle de publications scientifiques approchent le million, il serait donc intéressant d’effectuer un véritable travail de comparaison, afin d’établir un consensus avant d’émettre des jugements parfois définitifs sur un produit.